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Namiko, l'enfant de la vague
16 octobre 2007

Perdition

Je n'arrive pas à dormir. Tout se bouscule dans ma tête, et pourtant mon corps est détendu derrière sa dose de médicaments... mais je n'arrive pas à dormir, ou même à essayer de dormir.
C'est compliqué. Tout bouge trop vite tout d'un coup, je n'ai pas le temps d'intégrer de nouvelles informations et de rattraper mon retard sur les anciennes, que déjà je dois tout chambouler dans mon esprit et me débrouiller avec le fouillis de mes pensées.

Tout tourne sur soi, sans cesse. Tout tourne sur soi, sans arrêt et il faudrait couper cela, couper ce cordon ombilical qui est fait de liens familiaux, de colères et de dégoûts. Il faudrait couper les choses, pouvoir les dire, les vivre au lieu de les réprimer sans cesse.
Il y a cette soeur qui se pose, sans arrêt, comme une fleur, avec sa bonne conscience, sa bonne morale et toute sa manipulation déployée à foison. Et il y a moi, moi qui aie envie de vomir devant autant d'hypocrisie et de confiance en soi. J'ai tellement de mal à croire que cette soeur soit ma soeur, qu'elle ait les mêmes gênes que moi, les mêmes parents que moi, et je suis malheureuse de voir le dépit de ma mère.

Je devrais juste être heureuse de savoir ma soeur enceinte. Je devrais juste être heureuse de me dire que je vais avoir une petite nièce ou un petit neveu. Je devrais juste être heureuse de cela. Juste de cela. Mais au lieu de cela, je me sens dépassée et totalement ailleurs... parce qu'elle continue, elle continue sa perdition et à chaque fois elle m'emmène dans sa chute. C'est tellement pathologique et malsain comme relation, comme cette colère sans nom qui m'a prise samedi dernier quand elle m'a fait la morale... je n'en reviens toujours pas.

Je hais cet attachement que j'éprouve pour cette soeur qui ne sait pas aimer, qui ne voit qu'elle dans toutes les pensées de son cerveau (autrui = outil entre moi, moi-même et mon bien-être).
Je déteste me sentir mal en cours et n'entendre que des appels-échos à mes sentiments : "morcellement", ...


Je déteste ce sentiment de perdition.

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