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Namiko, l'enfant de la vague

3 novembre 2007

Bruits de mer

Il y a cette impression de vacances, de relâchement mais le stress subsiste malgré tout. Je sais que les achats ne me font pas aller mieux, la lecture aide mais me fait vivre dans un monde totalement fictif, le travail m'abrutit et finit finalement par me rendre fière de moi et me soulager de ce stress... et des démangeaisons suspectes qui l'accompagnent.

J'aimerais réellement pouvoir m'échapper pendant quelques instants de cette vie, de cette ville. Partir au bord de l'eau, respirer le grand air, et ne plus penser à rien, m'asseoir sur le sable et laisser mon regard errer sans but. Le bruit du vent sur les vagues, l'ondulation de la mer et ce calme apaisant et... inaccessible à cet instant.

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1 novembre 2007

Complainte

J'ai trop l'impression d'être dans la complainte et, de ne passer que mon temps à me plaindre... encore et encore. J'en ai marre. Et j'ai toujours cette manie de me rabaisser moi-même dès que je parle aux gens, je ne sais pas d'où je tiens cette sale habitude.
Je me sens étrange, curieuse, avec tellement de sentiments enfouis au fond de moi et cette envie furieuse de taper du pied et de crier très fort. Mais crier reviendrait à ne rien dire... car concrétement, je n'ai rien à dire, que je sois triste, que je me sente mal, c'est juste les mêmes sentiments que j'éprouve année après année, surtout en cette période de l'année durant le premier semestre de la fac... le temps se replie sur lui-même invariablement et me dévore de tout son pouvoir destructeur. Alors, que dans le fond je suis juste une bête curieuse qui se regarde en permanence le nombril... mais il y a overdose, saturation entre moi et moi-même.
Juste envie d'être ailleurs, un bord de mer, la plage, le vent dans mes boucles... et du temps pour moi, pour penser au calme loin de cette agitation.

Envie d'autre chose... de me sentir bien simplement.

29 octobre 2007

Overwhelmed

Quelquefois, j'ai envie de m'effacer, de disparaître, de devenir invisible. De ne plus être. L'horizon ne semble être qu'un amas de choses à faire, de problèmes à résoudre et je n'arrive absolument pas à m'occuper de moi, à gérer ce stress et me sentir bien tout simplement.
Le temps semble s'être replié sur lui-même ; il se réplique d'année en année. Le même stress, la même dépression tous les hivers comme si je n'étais qu'une masse informe d'angoisse me dévorant intérieurement. Pourtant, il y a cette motivation pour les cours, ces livres que je parcours, les fiches que je réalise, ... mais il y a tellement de choses à faire, et si peu... de temps.

Le ras le bol s'installe, et je n'aurais même pas de vacances pour digérer le tout.
Je suis juste... submergée. Prête à couler, car aucun port ne peut m'accueillir.

16 octobre 2007

Perdition

Je n'arrive pas à dormir. Tout se bouscule dans ma tête, et pourtant mon corps est détendu derrière sa dose de médicaments... mais je n'arrive pas à dormir, ou même à essayer de dormir.
C'est compliqué. Tout bouge trop vite tout d'un coup, je n'ai pas le temps d'intégrer de nouvelles informations et de rattraper mon retard sur les anciennes, que déjà je dois tout chambouler dans mon esprit et me débrouiller avec le fouillis de mes pensées.

Tout tourne sur soi, sans cesse. Tout tourne sur soi, sans arrêt et il faudrait couper cela, couper ce cordon ombilical qui est fait de liens familiaux, de colères et de dégoûts. Il faudrait couper les choses, pouvoir les dire, les vivre au lieu de les réprimer sans cesse.
Il y a cette soeur qui se pose, sans arrêt, comme une fleur, avec sa bonne conscience, sa bonne morale et toute sa manipulation déployée à foison. Et il y a moi, moi qui aie envie de vomir devant autant d'hypocrisie et de confiance en soi. J'ai tellement de mal à croire que cette soeur soit ma soeur, qu'elle ait les mêmes gênes que moi, les mêmes parents que moi, et je suis malheureuse de voir le dépit de ma mère.

Je devrais juste être heureuse de savoir ma soeur enceinte. Je devrais juste être heureuse de me dire que je vais avoir une petite nièce ou un petit neveu. Je devrais juste être heureuse de cela. Juste de cela. Mais au lieu de cela, je me sens dépassée et totalement ailleurs... parce qu'elle continue, elle continue sa perdition et à chaque fois elle m'emmène dans sa chute. C'est tellement pathologique et malsain comme relation, comme cette colère sans nom qui m'a prise samedi dernier quand elle m'a fait la morale... je n'en reviens toujours pas.

Je hais cet attachement que j'éprouve pour cette soeur qui ne sait pas aimer, qui ne voit qu'elle dans toutes les pensées de son cerveau (autrui = outil entre moi, moi-même et mon bien-être).
Je déteste me sentir mal en cours et n'entendre que des appels-échos à mes sentiments : "morcellement", ...


Je déteste ce sentiment de perdition.

15 octobre 2007

Clarté

Certains de mes rêves m'apparaissent avec tellement de clarté, que je n'ai plus de questions à me poser lors de mon réveil entrecoupé de conscience et de bouts de rêve.
C'est curieux de se réveiller en se sentant rasernée, sûre de soi et capable d'accomplir tout un tas de choses alors qu'avant cela semblait tellement improbable, même la seule idée de devoir les faire était absolument monstrueuse. Et puis là, tout va bien. Bien sûr, il faut que je me réveille en plein pendant ma nuit avec cet éclair de génie, et donc je baillerai pendant la journée à venir... mais sinon, tout semble aller bien.


C'est peut-être trop beau pour être vrai, mais je vais en profiter. La douceur de vivre, même au sein de la fac, je veux y croire. Et je veux savoir où je vais poser les pieds dans l'avenir.

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13 octobre 2007

Comme une enfant

Je suis toujours comme une enfant ; je recule toujours les choses à faire jusqu'à la dernière limite. Pourtant, j'ai envie de faire les choses biens, de pouvoir être fière de moi, et j'aimerais ne plus avoir à culpabiliser parce que justement je n'ai pas fait ce que j'avais à faire... et c'est sans fin.
Je repousse tout : l'avancée dans mes études, le déménagement de chez mes parents, ... je me refuse à grandir, à voir les choses autrement que sous les yeux de cette fille entretenue par ses parents et on laisse les choses aller bien ainsi. Mais je ne suis pas heureuse. Je me sens mal. Oppressée. Triste. Me sentant coupable de me laisser aller, de ne pas savoir me battre, de ne pas vouloir me battre.
C'est ça le pire qui reste ancré au fond de moi : je ne veux pas me battre. J'ai tellement peur de grandir, de devoir me débrouiller seule que les échecs successifs dans ma vie scolaire me permettent de ralentir tout le processus. Pourtant, quand un homme croise ma vie, je me révèle hardie, planifiant mille et un projets. Mais tout retombe comme un soufflé dès que cet homme me ferme la porte de sa vie en me laissant brisée, l'ego meurtri.

Souvent, je ne sais plus quoi faire. Souvent, j'évite de me poser des questions en tombant malade et en me disant qu'une fois reposée tout ira mieux. Souvent, je me réfugie derrière la lecture pour ne plus vivre ma vie et m'emprisonner dans des pensées autres que les miennes.

Tout ne semble que des échos dans ma vie. Tout m'apparaît irréel, légèrement moiré, flou, presque effacé.
Je ne tremble plus, je ne pleure plus, les médicaments régulent ma vie et mon humeur. Mais rien, rien ne m'apparaît réellement beau, alors que je vois si souvent les yeux de mes amies s'illuminer devant un détail minuscule de vie.

29 septembre 2007

Ne plus savoir

Je ne sais plus trop où j'en suis. Je vais un peu en cours et je lis beaucoup. J'essaye de créer, de m'occuper les doigts mais la tête pense encore. Je me sens perdue, comme balayée un temps en arrière, un temps où il n'y avait qu'une personne qui comptait à mes yeux.
Je ne sais pas quoi faire.
Je vois le vide de ma vie, et je me demande si les sentiments qui se bousculent en moi ne sont pas là simplement pour combler ce vide... ou faire semblant de je ne sais quoi, d'avoir des sentiments justement. Et des larmes, des envies de larmes à ne plus finir. Mais je ne pleure pas. On ne pleure pas le vide, on ne pleure pas l'absence.

J'aimerais pouvoir parler à des gens, à des amis, à mes amies. Mais elles sont loin, et même si elles étaient là je ne sais pas si ma bouche saurait s'ouvrir pour prononcer quelques mots.
J'ai tellement parlé quand j'étais avec mon ancien petit-ami, parlé de nos soucis, de mes sentiments qu'après je me suis fermée comme une huitre - la perle a depuis longtemps disparu de ma bouche - parce que parler c'était simplement de l'impudeur à l'état pur. Je m'étais mise plus que nue, et là je ne voulais plus de cette nudité pour me paraît. Alors, je me suis renfermée. Et, maintenant que je redouble cette année de fac j'ai l'impression de me retrouver il y a 2 ans quand je redoublais déjà... et que ma grand-mère venait de mourir.


L'absence de sentiments, et les médicaments... les lectures pour m'échapper de moi-même, et beaucoup, beaucoup de pensées pour rien.

11 septembre 2007

La douceur mélancolique de la vie

J'ai rogné les parties de moi que je détestais pour n'être plus qu'un être lisse et vivre tranquillement la douceur mélancolique de la vie. Quelquefois, je tente de faire resurgir la fille passionnée, celle d'avant. Mais, après le passage du nouveau brillant et clinquant je redeviens moi-même : totalement neutre ; cela me rappelle l'attente et les économies que je devais faire pour m'offrir, petite, mes poupées. Et puis, à la joie de tenir la boîte où se trouvait cette admirable créature froide de cire toute apprêtée à succomber à mes jeux, succédait une apathie toute particulière : cette poupée avait perdu tout intérêt à mes yeux. Le désir, puis la possession avant de voir naître l'ennui.
Mes jeux de poupées ressemblaient à mes envies de faire telle ou telle chose : il fallait que cela soit effectué rapidement sinon je n'achevais jamais rien. Et, aujourd'hui c'est toujours la même chose : mes études se traîne - ou je traîne à mes études ? - car grandir ne m'apparaît pas comme la quintescence du bonheur.
Le bonheur, je le vois dans le calme et l'apaisement, loin de ce caractère tumultueux que je possédais plus jeune et que j'éprouve encore de temps en temps.

Mon amie de cours de l'année dernière me manque. Elle connaissait mes étourderies et prenait toujours soin de m'attraper le bras avant que je ne tombe à cause d'un désordre au sol. Sa présence me manque, et, je l'imagine aussi perdue que moi, ne sachant que faire de son avenir où et comment évoluer dans le curieux monde des adultes sans se faire aspirer par cette chose indistincte que je ne saurais définir.

Je n'imagine pas l'avenir, je ne sais pas.

9 septembre 2007

Rêves

Le sommeil pour moi a quelque chose de rassurant, un cocon où une sorte de néant va me protéger de la vie en elle-même. Mais, il y a toujours des rêves pour me sortir de cette douce torpeur et me laisser, à moitié éveillée, me poser mille questions.
Je fais souvent les mêmes rêves, cela me laisse toujours un peu "traumatisée" au réveil mais je ne me pose plus trop de questions sur les interprétations à y apporter. Mais heureusement, mon répertoire onirique se renouvelle, et je me replonge dans un passé plus proche de la réalité, où la Namiko que j'étais au collège, ressemble vaguement à celle que je suis aujourd'hui, étudiante.
Cette nuit, je me suis retrouvée au milieu des élèves de mon collège, avec les amies que j'aimais à cette époque. Je me souviens encore des noms et des prénoms, et je peux constater très rapidement l'absence de relation qui subsiste maintenant. Pourtant, j'ai envie de retrouver ces amies, de voir ce qu'elles sont devenues, de voir si elles sont heureuses.

23 août 2007

Les jolies choses, la tristesse

J'ai envie de jolies choses, et pourtant je ne souhaite qu'un profond chagrin, un choc brutal qui me ferait trembler de toutes parts pour pouvoir enfin respirer... respirer parce que je serais enfin réellement malheureuse et non pas dans ce laisser-vivre latent qui me paralyse à chaque seconde qui passe. Pourtant, il n'y a aucune raison d'être malheureuse mais les choses restent les mêmes.

 

J'ai toujours des moments de joie, mais ma tristesse est toujours là, elle recouvre le tout et j'ai l'impression d'être monochrome, lisse comme du papier de verre. Il n'y a rien à la surface de ma peau, tout est tapi au fond de moi et pourtant, souvent, je ressens une grande colère, envers les gens, envers mes amis. J'ai du mal quand je vois E. qui maintenant rayonne de bonheur, mais j'avais déjà du mal à la voir avant quand elle était encore submergée par le deuil de son amoureux... quand je la vois, je me renferme, elle refait ressortir  tout ce mal qui vit en moi et je n'arrive plus à jouer au jeu du je-vais-bien auquel je m'adonne depuis mes 15 ans.

 

Pourtant, il n'y a rien de grave. Absolument rien de grave. C'est une période de calme après tellement de tempêtes mais j'ai tellement appris à ne pas exprimer mes émotions, à ne pas pleurer quand mon ex a voulu réduire mon ego à néant que j'ai juste l'impression de flotter sur place... la technique du « ne rien montrer » m'a protégée quand je n'avais pas le choix, quand je ne pouvais pas être malheureuse, mais aujourd'hui je sais que ce n'était pas la solution. Mais je referai les mêmes erreurs exactement de la même façon, je ne veux juste ne plus jamais me retrouver la langue déliée et livrer tous mes sentiments, tous les problèmes de couple que je peux avoir, le mal que me font les autres, le mal que je leur fais. Je ne veux plus mettre mon coeur à nu, je ne me sens pas mieux après. Je ne veux plus de cette impudeur totale qui a régné pendant plus d'un mois de folie, je veux faire comme mes sentiments tristes, tout garder pour moi... garder, garder et apprendre à me taire. Comme si le silence de mes pensées pouvait me protéger de ma tristesse.

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